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L’art comme résurrection du vivant
Une approche artistique intuitive et libre
Béji Artmoz explore la matière naturelle pour en révéler l’âme.
Ses sculptures naissent du bois mort — branches tombées, racines oubliées, écorces desséchées — récolté au fil de ses marches dans la nature. Chaque fragment est porteur d’une mémoire, d’un mouvement, d’un souffle ancien. Plutôt que de forcer la forme, elle s’accorde au rythme du bois. Elle suit ses courbes, amplifie ses lignes, Béji Artmoz ne se contente pas de les assembler ou de les sculpter : elle les observe, les écoute, puis les peint, révélant leur caractère, leur souffle, leur histoire. Son geste est à la fois respectueux et transformateur. Elle ne modifie pas le bois pour le plier à sa volonté : elle dialogue avec lui, en accentue es formes, en souligne les veines, en révèle les cicatrices. Chaque pièce est peinte, dans une démarche proche de l’icône ou du rituel. Il ne s’agit pas de décor, mais de révélation.
Une matière vivante et expressive
Le bois mort, façonné par le temps, raconte déjà une histoire. Béji Artmoz le considère non comme un déchet, mais comme un témoin. Son travail s’inscrit dans une approche sensible et symbolique, où la matière évoque :
• le cycle de la vie et de la mort,
• la transformation et la renaissance,
• le lien profond entre l’humain et la nature.
Le bois mort devient alors vivant autrement. Il incarne une présence, un fragment de nous-mêmes, comme si la nature, à travers lui, nous renvoyait notre propre image. L’art de Béji Artmoz est un pont entre le végétal et l’humain, entre ce qui fut et ce qui demeure.
Une démarche écologique et engagée
Chaque œuvre est issue d’une matière trouvée, jamais produite. Béji Artmoz transforme l’abandon en beauté, et donne une seconde vie à ce que la nature semblait avoir laissé derrière. Son art devient alors un acte de résistance douce, un hommage silencieux à la force du vivant.